Le monde du Bollywood

Le Digital Dance Collective DDC : un stage de danse Bollywood par internet à ne pas rater !

Edit : Le prochain stage du DDC aura lieu les 19 et 20 juin 2021 !

Samedi 13 mars 2021. Je me suis levée tôt, avec la super motiv’ : Après des mois privée de danse, aujourd’hui commence, pour tout le week-end, un nouveau stage intensif de Bollywood et danses indiennes.
Alors… je ne suis pas allée dans un pays où on a le droit de faire des cours dans une salle, ou d’être nombreux à suivre un cours à l’extérieur, ni même où l’on a le droit de rester hors de chez soi le soir… Mais ça ne nous empêchera pas d’être ensemble (presque !), et nombreux : c’est un méga stage de danse Bollywood internet ! Chacun peut le suivre depuis n’importe où dans le monde ! Ce ne sont pas des vidéos enregistrées : les enseignants et les élèves sont bien là, en vrai et en même temps. On peut interagir avec eux, revenir sur des points compliqués. On retrouve même les copines ! La magie d’internet, c’est que ces masters donnent leur cours depuis divers endroits du monde : Espagne, Grèce, Pologne, France… Répartis sur deux jours, 10 cours, 10 styles, 10 masters : c’est le Digital Dance Collective !

Durant tout le week-end, les stagiaires pourront suivre des cours de danse Bollywood, mais aussi de différents types de danses indiennes, avec des profs du monde entier !

Parce que dans la danse indienne moderne, il y a plusieurs courants : le DDC, c’est aussi l’occasion de découvrir différents styles.
En savoir plus sur la danse Bollywood.

Danser Bollywood chez soi

Le Digital Dance Collective, DDC, est né durant le début de la pandémie, juste avant le printemps 2020. Ces professeurs de danse ressentaient le besoin de continuer à transmettre leurs enseignements, les élèves les attendaient, mais nous n’avions pas le droit de nous retrouver ni de voyager. Les cours en ligne, de toute sorte, commençaient à se développer. Alors pourquoi pas des cours de danse Bollywood en ligne ?
Amine Amoura, Anna Dimitratou, Sneha Mistri et Sumon Rudra ont commencé à y penser. Ayant chacun leur propre style, ils ont décidé de fonder le DDC et d’y faire participer d’autres enseignants venus du monde entier. Quitte à ne devoir se voir que par écran, autant profiter de la magie du web !

J’ai testé pour vous ce stage de danse Bollywood internet, participez à la prochaine édition, il y en a régulièrement !

Les meilleurs profs de bollywood en Europe

Après 7 éditions comprenant 58 cours dispensés par 42 professeurs et ayant réunis plus de 2000 élèves venant de 52 pays différents, pour cette 8e édition, le programme est alléchant, avec des enseignants de très haut niveau (masters). La plupart est d’origine indienne – mais pas que- et vivent en Europe : ils ont donc développé une pédagogie accessible aux stagiaires occidentaux (ceux qui ont pris des cours de danse en Inde comprendront vite de quoi je parle !) 

South Indian Vibes avec Daniel Paul (Finlande ?￰゚ヌᆴ)

Basé dans la ville de Tampere, en Finlande, Daniel a monté l’école House of Dance, fusionnant diverses danses indiennes avec des danses internationales. Cette école (anciennement BBDC) avait concouru à la finale de Talent Suomi (équivalent finlandais de La Finlande a un Incroyable Talent”) en 2012.

Tollywood Masala avec Pavan Prasad (Allemagne )

Ingénieur informatique de formation, Pavan est aussi un talentueux danseur qui a tourné dans divers shows TV et films Bollywood. Il a aussi dansé et chorégraphié pour de prestigieux concours de danse. À son arrivée pour une entreprise informatique en Allemagne, il a poursuivi ses activités en danse, a monté l’école D4Dance et enseigne aujourd’hui dans toute l’Europe. Il fusionne l’énergique folk indien, et notamment de l’Est, avec le Bollywood dans des chorégraphies innovantes et grandioses, à l’image du spectacle qu’il dirige, “Ana in Wonderland”, rassemblant sur scène 250 danseurs.

Rajasthani folk avec Ilona Kolachana (Finlande ?￰゚ヌᆴ)

Cette superbe danseuse finnoise enseigne le rajasthani, mais aussi le kathak, bollywood et le yoga. Ses chorégraphies sont joyeuses et authentiques. Elle s’attache à transmettre l’exactitude du mouvement, l’expression et le lien avec la culture. Sa troupe, Bollywood Kamless, a été vue dans plusieurs festivals internationaux de renom.

Bollywood-Contemporain avec Sumon Rudra (Grèce ?￰゚ヌᄋ)

Maîtrisant autant les danses classiques indiennes que des styles modernes et internationaux, Sumon fusionne avec talent ces divers univers. Diplômé en danse contemporaine, il amené la First Bollywood Academy Greece a être semi-finaliste de “Greece got Talent” en 2017 et enseigne dans toute l’Europe. Technique et précis, ses chorégraphies allient élégance et dynamisme.

Bhangra avec Jasvinder Singh (Espagne )

Ce punjabi ultravitaminé installé en Espagne enseigne le bhangra, une danse folk hyper énergique du nord de l’Inde. Depuis 20 ans, il participe à de nombreux festivals et shows dans le monde entier, avec son école Bhangra Spain.

Bollywood fusion avec Sneha Mistri (Espagne ?￰゚ヌᆭ)

Pétillante Britanique d’origine indienne installée à Madrid, Shena est une super pédagogue qui arrive à rendre presque faciles des chorégraphies de haut niveau. Maîtrisant autant le style Bollywood traditionnel que le folk indien et les street dances, ses chorégraphies de fusion lui confèrent un style très moderne. Renommée en Espagne, elle a été finaliste de “Spain Got Talent”, a fait plusieurs shows tv, dont Xfactor. Sneha a aussi créé le spectacle musical “Dreams of Bollywood” et enseigne partout en Europe.

Kollywood spice avec Vinatha Sreeramkumar (Espagne )

Originaire du Tamil Nadu, Vinatha enseigne le Bharata Natyam (danse classique), mais aussi des styles folk du sud-est, que l’on retrouve dans le cinéma Kollywood, ainsi que la danse Bollywood. Miss India en Espagne en 2011, elle n’est pas qu’une superbe danseuse : elle est aussi docteur en biologie. Son style est énergique, mais l’effort passe tout seul avec son sourire contagieux !

Bolly-Belly avec Anna Dimitratou (Grèce ?￰゚ヌᄋ)

Actrice et danseuse orientale, Anna s’inscrit dans un style mixé de Bollywood et danse orientale avec l’Oriental Expression Artistic Studio et la First Bollywood Dance Academy Greece qu’elle dirige, à Athènes. Elle est membre du jury de prestigieuses compétitions de danse. Anna a été la directrice artistique du spectacle musical “India- The land of love” regroupant plus de 50 danseurs sur scène. Elle est organisatrice du prestigieux concours international du festival Bollywood d’Athènes. Son style est féminin et envoûtant vous entraîne dans univers de sensualité.

Bollywood semi-classique avec Kinga Malec (Pologne ?￰゚ヌᄆ)

Professeure de Kathak, mais aussi de Bhangra, danse Bollywood et Indian-jazz fusion, Kinga a créé l’école Mohini en Pologne. Elle enseigne aussi dans toute l’Europe et se produit dans le monde entier. Vue dans des shows télévisés, elle aussi participé à de nombreux concours de danses indiennes. Son style est empreint de grâce et de délicatesse.

Bolly Blast avec Amine Amoura (France )

Tornade d’énergie, Amine maîtrise plusieurs styles de danses indienne dont kollywood, bhangra et bollywood, et avec lui, ça envoie ! Cadre supérieur dans l’industrie biomédicale, il enseigne à Paris pour l’école Indissy mais anime également des stages dans toute l’Europe et a remporté et jugé de prestigieux concours de danse Bollywood.

Certains titres des cours ne vous disent rien ? Pas de problème, je vais suivre pour vous ce week-end de folie et vous raconter tout ça !

Apprendre le bollywood facilement

Cette 8e édition du DDC célèbre aussi le 1er anniversaire de l’aventure DDC. Plusieurs dizaines de stagiaires suivent les éditions depuis le début, mais il est tout à fait possible de s’y inscrire même si vous n’avez jamais participé : de nouvelles chorégraphies sont proposées, spécialement pour chaque édition.

Si vous n’avez pas le temps de suivre la totalité des cours du week-end, pas problème non plus ! Vous aurez accès à la totalité des classes, mais pas d’obligation de les suivre toutes. De plus, si l’inscription à certaines des éditions précédentes était proposée à prix très doux, celle-là est carrément basée sur une participation volontaire, du montant que vous souhaitez. Ce choix est aussi révélateur de l’esprit de partage des enseignants. Soutenir le monde du spectacle en apprenant avec des enseignants du monde entier de très grande qualité : que demander de mieux ?!

Il suffit de s’inscrire sur le groupe Facebook du DDC puis de se connecter pour suivre le stage en live ! Si vous rencontrez des difficultés sur un pas, vous pouvez demander en direct à l’enseignant de revenir dessus : les masters lisent les questions en direct.
Les cours sont essentiellement en anglais, mais ne vous inquiétez pas même si vous ne maîtrisez pas la langue de Shakespeare : ça se suit facilement.

Le DDC propose plusieurs stages par an, inscrivez-vous sur le groupe, et guettez les annonces !

Tout un week-end de différentes danses indiennes et Bollywood

Allez, il va falloir de l’énergie : pas moins de dix cours vont s’enchaîner sur deux jours !

Indian south vibes

Master : Danny
11h… Mais… que se passe-t-il ? Le cours est fini ? Bon, il s’agit d’un loupé sur les heures… En effet, avec le décalage horaire, ça pouvait arriver. Bon, ce n’est pas trop grave, on peut refaire le cours en différé à partir de la vidéo immédiatement… Un peu moins interactif, mais sympa quand même !

La choré est hyper rapide, mais les mouvements sont simples. Daniel les explique pas à pas.
La musique très sympa, entraînante : “Enjoy Enjaami” est on ne peut plus récente, car elle n’est sortie qu’une semaine avant ! Kukkoo kukkoo ! Cette chanson est devenue complètement virale dans le sud de l’Inde ! On n’est pas sur du Bollywood à proprement parler : comme l’indique le titre du cours, c’est une musique du sud de l’Inde, un duo entre un rappeur Tamil et une chanteuse Sri lanki-Australienne.
Comme beaucoup de danses du sud, la chorégraphie est assez ancrée dans le sol et dynamique. Messieurs, n’hésitez pas, on n’est pas du tout dans du sexy ou du remuage de popotin ! Il y a même certains pas qui peuvent conférer au hip-hop.

Ce cours est accessible à tous. Ceux qui n’ont jamais dansé devront reprendre la vidéo pour peaufiner, car c’est quand même rapide. En 30 secondes de choré, il y a pas mal de mouvements à mémoriser. Mais il y a moyen de bien s’amuser !

Découvrir d’autres chorégraphies de Daniel Paul.

Tollywood massala

Master : Pavan
“Tollywood” désigne l’industrie cinématographique Télugu et Bengali, à l’est de l’Inde. Longtemps resté dans l’ombre de Bollywood, ce cinéma – qui comporte aussi des scènes dansées- et les films qu’il produit sont de plus en plus connus et qualitatifs.
Quant à “masala”, le mot signifie “mélange” : ce cours est donc une fusion de différents styles de Tollywood. Et oui, parce qu’il y a de très nombreux styles de danses en Inde, mais même au sein de chaque style, il y également de nombreux courants ! Et Pavan nous a préparé un medley de 3 musiques Tollywood.
Le cours commence bien à 12h30 en europe. Pavan annonce de suite la couleur : le maître-mot est l’amusement !
Houla, la musique est encore plus rapide !!! La seconde a l’air un peu plus calme, mais la dernière partie du medley envoie aussi ! Les mouvements sont assez simples et répétitifs, ça rend la chorégraphie accessible à vraiment tout le monde, du moment qu’on a suffisamment d’énergie ! Et Pavan n’en manque pas ! On peut vraiment s’amuser, sur des musiques toniques, pas besoin d’avoir déjà pratiqué les danses indiennes. La rythmique va peut être décontenancer, au début, ceux qui n’ont pas l’habitude des rythmes indiens (hé oui, tout n’est pas en 8 temps !), mais il suffit juste d’arrêter d’essayer de contrôler et de se laisser porter par la musique. On se lâche !

En fait, la chorégraphie de Pavan est progressive en terme de vitesse, ça permet à tous de rentrer dans le bain. Les mouvements suivent les paroles, c’est plus facile pour les mémoriser. C’est fun et entraînant, et l’énergie de Pavan est communicative. Au final, ça en fait un cours qui peut être suivi même par des débutants, et tout le monde y trouvera son compte.

Découvrir une autre chorégraphies de Pavan Prasad.

Rajashani folk

Master : Ilona
Je ne vais pas danser, désolée Ilona, le rajasthani, ce n’est vraiment pas mon truc (peut-être est-ce mon attachement au sud ?!). Toutefois, je vais suivre ce cours devant mon écran pour vous le faire découvrir !

Le rajasthani est une danse folklorique, essentiellement du nord (Rajasthan), mais surtout typique de la culture nomade. Les courants très connus de ces danses traditionnelles sont le Ghoomar et la Kalbeliya, dansées par les femmes. Certaines, emblématiques, se dansent avec des poteries en équilibre sur la tête. Les costumes et les shows sont assez spectaculaires.

Ilona est vraiment gracieuse, expressive, les adeptes du Rajasthani vont adorer ! Elle prend le temps de bien expliquer les mouvements et détaille chaque position des mains et des bras. Certes, elle n’est pas Indienne, mais n’a pas à en rougir pour enseigner ! On sent des années de pratique, autant en danse qu’en enseignement. Elle prend soin des élèves et de leurs demandes, même par écran interposé !
Une grande douceur se dégage de cette chorégraphie à la musique très récente mais néanmoins inscrite dans la tradition. À moins d’avoir un coté féminin assumé, les hommes auront un peu de difficulté, et ce sera quand même moins accessible pour les débutants. Comme tous les cours, il est accessible en replay, pour retravailler plus lentement cette très jolie création.

Découvrir l’univers d’Ilona Kolachana.

Bolly-Contemporary

Master : Sumon
Après une petite pause d’une heure, c’est reparti avec une création de fusion Bollywood et Contemporary. Pour la précision, le contemporary est une danse assez moderne, mais qui ne correspond pas à la danse contemporaine telle qu’elle est pratiquée en europe. Ce serait plus proche du modern-jazz.

La musique, “Zara Zara Bahekta Hai“, plutôt récente car tirée d’un film de l’an dernier, est douce et romantique, sans être mièvre. La maîtrise technique de Sumon est impressionnante et sa chorégraphie de toute beauté. Les mouvements sont amples, le corps occupe l’espace et l’alternance des accélérations et des passages en suspension renvoie à l’ambiguïté des sentiments retranscrits, avec talent. C’est un vrai bonheur de voir Sumon la danser, chaque mouvement est précis, chaque partie du corps y apporte un détail pour une création très puissante. Je ne m’en lasse pas !
Bon, de mon côté, je vous avoue que tout n’est pas encore super en place ! Mais c’est une choré que je vais travailler et travailler encore pour l’avoir, parce que je la trouve sublime. Et que c’est frustrant de devoir la danser dans le petit espace de ma pièce ! Les deux lampes ont d’ailleurs pris quelques coups !

Vous l’aurez compris, je suis totalement conquise par ce master. Toutefois, le cours peut être difficile à suivre pour quelqu’un qui n’aurait aucune notion en danse. Pas besoin en revanche de bien connaître la danse Bollywood pour le suivre si vous avez déjà pratiqué d’autres danses ou si vous êtes à l’aise avec votre corps. C’est vraiment un cours à ne pas rater !

Découvrir d’autres chorégraphies de Sumon Rudra.

Bhangra

Master : Jaswinder
Bon, il faut peut être que je prenne du sucre, parce que connaissant Jaswinder, ça va envoyer ! Jai ho !
Jaswinder fait son cours en espagnol. Même si vous “habla-tez un poco mal”, ça se suit, pas de problème. Pour ceux qui ne connaissent pas le Bhangra, les rythmes sont un peu déroutants, beaucoup en 3 et 5. C’est la danse folklorique du Penjab, traditionnellement dansée par les hommes, avec des chapeaux “à éventail”, pour vous resituer.

Il faut tout pousser dans le salon, parce que le Bhangra, ça peut être dangereux pour les meubles ! Déjà au bout de 15mn, les épaules chauffent, et, rapidement, c’est le corps entier ! Mes pauvres voisins : ça saute, ça remue ! Il y a aussi pas mal de changements d’orientations et… quand on tourne le dos à l’écran, ben… on fait comme on peut pour suivre ! Cela dit, même si ça va très vite, la principale “difficulté” en Bhangra, tout au moins au niveau élève, c’est l’énergie que cette danse nécessite. On peut rattraper rapidement un pas que l’on aurait mangé, car ils se répètent plusieurs fois.
Ce cours peut être suivi par des débutants sans problème, à condition d’avoir la pêche ! Il valait mieux que ce soit le dernier cours de la journée ! Et demain… c’est reparti !

Découvrir des chorégraphies et des tutos de Jasvinder Singh.

Dimanche 14. Honnêtement, je sentais un peu de courbatures ce matin, ça doit être le bhangra ! Allez, c’est reparti pour le marathon de danse ! Il y a eu un petit changement de planning, on commence par le Bolly Belly.

Bolly Belly

Master : Anna
Comme son nom l’indique, ce style est aux confins de la danse orientale (belly dance) et du Bollywood. Je n’ai jamais essayé, c’est l’occasion !

Les fusions orientales occupent une place particulière dans le monde de la danse bollywood en Inde. C’est une danse assez sensuelle et dans un pays très pudique. Même si de plus en plus de clips montrent des scènes “provocantes”, comme un baiser – oui oui, s’embrasser en public, ça ne se fait pas du tout ! – et que Bollywood reste un monde de paillette à l’écart de la vraie vie, ce sont généralement les danses sur des fusions orientales qui sont les plus “chaudes”. Les corps sont plutôt dénudés – plus que dans d’autres styles de Bollywood – et, dans les clips de films, certains mouvements peuvent même être suggestifs. WTF !
À la base, je n’aurais peut-être pas suivi ce cours si ça n’avait été pour vous donner mes impressions. D’ailleurs, le Belly-bolly était une première pour moi. La musique est très sympa. Je m’attendais à une fusion très orientale, avec des danses venant du nord de l’Inde. Et la surprise, c’est que Anna a sorti une chorégraphie très Bollywood, avec même des mouvements de Bharata Natyam (une danse classique du sud) ! Génial ! Arg, sur les chimis, je sens les kilos accumulés pendant le confinement trembler ! Ha ! Ça, c’est pas terrible !

Franchement, j’ai adoré ! (le cours, hein, pas les vagues de mes bourrelets !) Je ne regrette pas cette première ! Après, à mon sens, il faut quand même avoir des bases au moins d’oriental, de bharata natyam ou de bollywood pour suivre cette choré. Un pur débutant galérerait un peu, je pense, mais cela est aussi dû au format digital. En une heure, nous avons vu une chorégraphie entière de près de 2mn. L’avantage, c’est qu’on peut se repasser les vidéos pour la travailler à la maison, et qu’en attendant, personne ne nous voit ! Et je le ferai !

Découvrir l’univers d’Anna Dimitratou.

Kollywood spice

Master : Vinatha
Direction les années 80 pour ce cours de Kollywood ! Kollywood, c’est le cinéma du Tamil Nadu, au sud est de l’Inde. Pas de mudras (les mouvements des mains), mais des danses hyper-énergiques et souvent très drôles. En effet, c’est spicy, Vinatha a choisi une chanson de la fin des années 80, très axée sur la culture tamile.
Elle annonce que ça va être vraiment facile, tranquille pour ne pas “nous tuer” pour la suite de cette édition du DDC. Alors, Vina, on n’a pas forcement le même curseur, parce que ça envoie, quand même ! Mais bon, je dois reconnaître que ça reste accessible : même si vous ne connaissez pas les danses indiennes, c’est un cours que vous pouvez suivre. Il permet en plus de découvrir un autre aspect des danses indiennes, le folk tamil, très différent du Bollywood.

C’est super tonique, mais les pas sont assez simples et bien expliqués. Les mouvements sont souvent dansés de la même manière de l’autre côté, ça simplifie aussi les choses.
Ça sautille, rebondi, part dans un sens puis l’autre… je n’ai pas assez de place, et je crois que mes voisins du dessous vont définitivement me détester à la fin du week-end ! Je vais peut-être devoir penser à déménager !
Au final, ça en fait un cours très dynamique, où les mouvements s’enchaînent rapidement, mais qui reste accessible même aux débutants, et dans lequel les confirmés s’amuseront bien.

On peut retrouver cette chorégraphie sur le replay, et également sur la chaîne YouTube de Vina, dans son mix des années 80.

Bollywood fusion

Master : Sneha Mistri
Haaa ! J’entendais ce cours avec impatience ! Je suis assez fan de Sneha qui, si elle maîtrise les danses traditionnelles, est aussi pointue sur les danses internationales avec des accents street-jazz. Ses créations modernes sont originales et vraiment bien senties.

La musique qu’elle a choisi est assez répétitive (et honnêtement, je ne suis pas hyper fan du clip officiel), mais pour une courte choré, ça va aller. Et puis, connaissant Mistri, elle va nous sortir une choré qui tue ! Elle est très récente puisqu’elle date du mois de janvier 2021. Faites-la écouter à ceux qui pensent que le Bollywood se limite à Bole Chundyan !
Ready, c’est parti ! Oucht, ça va vite, très très vite. Avec les répétitions, ça passe un peu mieux, mais il y a du super level ! Je ne sais pas si c’est le manque de pratique, ma pièce qui est trop exiguë, ou le manque de l’émulation qui naît lorsque l’on danse avec d’autres personnes, mais j’ai mangé quelques pas ! Désolée, Sneha, il faut vraiment que je la travaille plus, cette choré. Et j’ai envie, car tu nous a encore créé une chorégraphie de fou ! C’est hyper dynamique, esthétique, engagé. Vive le replay !

J’y retrouve ce que j’aime chez cette chorégraphe, le style fusion qu’on trouvait aussi avec Sumon, dans un genre plus rapide, plus fun et plus féminin. Mais cette chorégraphie peut parfaitement être adaptée dans une approche plus masculine. Tout le monde peut essayer, pour une très belle expérience, mais je pense que ce cours s’adresse quand même à des danseurs assurés, tout au moins pour être à l’aise le temps du live !

Cliquez ici pour découvrir d’autres chorégraphies de Sneha Mistri.

Semi-classical Bollywood

Master : Kinga
Retour à plus de calme avec une chorégraphie très technique en Bolly-kathak, sur une musique agréable.

Kinga fait preuve de beaucoup de grâce, sa chorégraphie aérienne invite à la douceur. Le kathak est une danse que je vous invite à découvrir si vous ne la connaissez pas. Elle est une danse classique (codifiée dans le Natya shastra), narrative et dévotionelle, du nord de l’Inde. Sa déclinaison en Bolly-khatak est moins rigide, mais reste très rigoureuse. De ce fait, cette classe s’adresse quand même à des personnes qui ne sont pas totalement débutantes en danses indiennes.

Ceci dit, si le style vous plaît et que vous ne connaissez pas les danses classiques indiennes, je vous incite à observer finement le style, les attitudes, voire vous renseigner pour acquérir la position de base, assez différente des autres danses classiques indiennes (danse “debout, c’est-à-dire jambes non fléchies, la “croix dans le dos”). Pensez à garder les coudes hauts, à prêter attention aux placements des mains, des mouvements des poignets, et aux orientations du regard. Le kathak est une danse exigeante, et dans un cours vidéo d’une heure, même en Bolly-kathak, on ne peut pas reprendre toutes les bases. C’est assez rare d’avoir dans sa ville des cours de khatak, mais si vous tombez en amour pour cette danse (clin d’œil à la super danseuse canadienne Jill Otter), vous trouverez des cours par internet (juste pour la base), ou avec des stages spécifiques.
Dans le secteur sud-ouest de la France, Delphine de Mozaika à Pau ou les Perles de Jaffna à Toulouse font venir des master Kathak.

Découvrir une performance de Kinga Malec et des vidéos de son école.

Bolly blast

Master : Amine
Changement d’ambiance !
J’ai déjà peur ! Je vais prendre un figolu, tiens, va falloir de l’énergie ! C’est que je le connais, Amine !
Début du cours… ha oui, il est au taquet, d’entrée !! Si vous arrivez d’emblée sur son cours, ça risque de vous faire bizarre : c’est une boule d’énergie, no limits ! Pour de vrai : je l’adore ! Même claquée après tout un week-end de danse, il remet la pêche ! Je me marre d’entrée !

Il promet qu’il va faire plus soft : j’en doutais vu le loustic, mais il l’a fait ! On s’éclate, on déconne, ça va vite, mais dans le plus grand fun ! La musique carbure aussi. Le cours est super sympa, ces sont des pas de danse rapides sans nous mettre complètement à la rue, mais il faut de l’énergie. J’ai vraiment pitié de mes voisins du dessous, du coup, je poursuis le cours sur la petite terrasse… Ha ben là, c’est mort pour ma crédibilité avec tout le voisinage qui me voit m’agiter sur une musique chelo  !
Ce cours est accessible à ceux qui découvrent le monde du bollywood. À la fin, il nous fait une surprise déjantée avec sa compagne ! C’est exactement ce qu’il fallait pour finir en beauté ce week-end de folie !

Découvrir d’autres chorégraphies de Amine Amoura.

Découvrir le bollywood par des cours en ligne avec des masters

Les stages du DDC sont une super alternative à des stages en présentiel. Certes, il n’y a pas l’émulation du groupe ni le plaisir des soirées partagées. Mais ils permettent, depuis chez soi, de bénéficier des enseignements de masters de très grande qualité, depuis le monde entier. Je crois que cette formule, aussi parce qu’elle permet de réduire les coûts de déplacement, pourrait perdurer au-delà des restrictions sanitaires. Et si vous avez flashé sur certains de ces enseignants, suivez-les pour savoir quand ils organisent des stages en présentiel dans votre région : cette équipe de choc se déplace dans le monde entier !

La formule multi-style permet de découvrir ceux vers lesquels on ne serait pas allés spontanément.

Beaucoup de classes sont accessibles même aux débutants, pour la découverte. Mais, des noms des participants que je vois et eu égard au niveau de certains cours, dîtes-vous que c’est normal si vous n’arrivez pas à suivre tout de suite ! Heureusement, les cours sont disponibles en replay pendant une semaine, pour retravailler les chorés que vous avez adoré !

En résumé :

  • Ces cours sont accessibles partout dans le monde, avec une simple connexion internet ;
  • On retrouve en un seul week-end des masters et des classes de haut niveau, sans avoir à se déplacer ;
  • C’est l’occasion de découvrir différents styles de danses indiennes ;
  • Il y en a pour tous les niveaux, de débutants à confirmés ;
  • Il faut avoir de l’énergie et pousser les meubles !

Qui peut participer à ces stages ?

Tout le monde ! Certaines classes se suivent facilement, et comme les enseignants sont des masters, leurs cours sont aussi très intéressants pour les confirmés et professeurs de danse Bollywood. Le rajasthani, le Bolly-belly, et dans une moindre mesure le semi-classique paraîtront plus naturels aux styles féminins. Ceux qui n’ont aucune notion en danse, quelles qu’elles soient, auront peut-être du mal à suivre ces trois cours ainsi que le Bollywood-Contemporain et le Bollywood-fusion.

Le digital dance collective, c’est l’alternative idéale pour découvrir différents styles de danses bollywood, depuis chez soi, en toute liberté, que l’on soit débutant ou danseur confirmé !

Rentrez dans ce monde du Bollywood, la magie s’ouvre à vous ! Let’s dance !

Pour retrouver l’équipe du DDC, cliquez ici !

Et pour trouver nos cours de danse Bollywood à Bayonne, c’est ici !

Phir milenge !

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